Docteur Frédéric Compin
Docteur en Droit - EHESS
Docteur en Sciences de Gestion - CNAM
Docteur en Sociologie - Université d'Evry Val d'Essonne
Habilité à diriger des recherches (HDR)
Professeur Agrégé d’Économie et de Gestion
Enseignant en Classe Préparatoire au DCG
Ouvrages déjà publiés aux :
Editions l’Harmattan,
Éditions du Jets d’Encre,
Éditions Universitaires Européennes,
Éditions du Pierregord,
Uppr-éditions
Amazon- Independently published
Plus de détails :
Ouvrages Publiés
Curriculum Vitae
Nombreux articles parus dans la Presse :
Publications dans des revues
françaises et internationales à comité de lecture.
Activités dans des revues
internationales à comité de lecture.
Communication dans des
congrès et conférences nationales...
Dante n’avait rien vu !
« Si j’ai traversé tout ça, ce n’est pas pour rien. J’ai demandé au cosmos que ma prochaine vie soit douce, très douce. Mais comme je serai la même âme, est-ce que cela me suffira ? »
Madame Isabelle GALL
CITATION
La mauvaise loi chasse la bonne en soumettant les peuples !
En France, Les normes étatiques, lois, ordonnances, décrets ne sont que la partie immergée de l’Iceberg normatif avec son cortège de 44,1 millions de mots. De 2003 à 2023, plus de 1000 lois ont été promulguées en France, nation se classant au 21e rang sur 140 dans l’Indice sur l’État de Droit. Le pouvoir du droit est langagier et le langage, la raison d’être du pouvoir.
Et, comme « Nul n'est censé ignorer la loi » selon l’adage juridique, les peuples devraient naître avec la connaissance infuse du droit ou se soumettre au juge comme le patient malade à son médecin. À la présomption de connaissance des normes s’oppose en réalité un faisceau de preuves d’ignorance du droit dont les lois ne sont ni justes par essence, ni intelligibles par nature.
Les lois sont-elles criminelles pour autant ?
Répondre à cette question conduit à se poser deux autres questions, les lois sont-elles neutres où l’instrument du pouvoir langagier des dominants ? Quelles sont les raisons d’être des corpus normatifs théocratiques, dictatoriaux et logocratiques ?
La coutume en droit international érige le droit de la guerre et le droit marchand comme réponses du vainqueur aux peuples asservis. Dans un univers dystopique, les lois ne sont que les clés d’accès aux portes des paradis des puissants et les geôles invisibles des enfers pour les peuples asservis et soumis.